SUPA MANA & BIGA RANX

SUPA MANA,
Collectionneuse compulsive de
vinyles, la pétillante Mana est
tombée dans le reggae quand
elle était petite. Tourangelle
comme Biga, elle aussi pur produit
des couveuses Brigante, elle
s’emploie comme Manudigital,
Jarring Effects ou Ez3kiel, à
exploser les horizons reggae
avec un charisme incontestable.
La sélection dub champagne de la
demoiselle réussit un compromis
superlatif entre un reggae/dub
digital massif et une ambiance
plus légère dans les mélodies,
où les synthés étiquetés dance
music s’en donnent à cœur joie.
Et voilà qu’enfin se rencontrent le
cloud rap et le reggae digital, deux
esthétiques si proches, ici en fusion.
BIGA RANX
Les cheveux courts, un brin en pagaille, Biga*Ranx n’a
pas l’allure d’un aficionado du reggae, qu’on imagine
avec des dreadlocks et le regard enfumé. Pourtant, et
bien qu’appartenant à une génération nourrie de rap
et de musiques électroniques, Biga — qui doit son
nom au grand Joseph Cotton — eut très tôt la tête
tournée vers les sonorités jamaïcaines et c’est vers
sa terre de cœur et celle de ses idoles qu’il est allé
puiser l’inspiration à la source. Sa musique mélange
l’air lent du reggae-cloud au flow rapide du hiphop,
formant un rythme lancinant pour mieux nous
délivrer du chaos.
Un petit Frenchy qui maîtrise le son et le patois
jamaïcain, ça impose le respect. Si vous n’avez pas
encore écouté, c’est le moment. Yeah man !
Centre Gérard Philipe à 20h30
De 9 à 15€

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